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15/07/2009

Endométriose: exérèse complète vs chirurgie minimaliste et traitements médicamenteux inefficaces. Conseils de lecture et liens

Voici quelques textes qui détaillent les principaux problèmes que posent les pseudo-traitements médicamenteux et les divers traitements chirurgicaux dont l'efficacité varie largement:

--> Un premier date de 2009, mais reste toujours d'actualité.

Endométriose: la guérir par exérèse complète ou la chroniciser par des techniques thermiques et des traitements hormonaux?

--> Le suivant est le texte de référence, incluant la traduction d'un article détaillé du Dr David Redwine, référence internationale dans la description et dans le traitement de l'endométriose:

"Redéfinir l'endométriose à l'âge moderne": Dr David Redwine sur l'endométriose et son traitement par exérèse complète conservant les organes".

 --> Deux autres articles vont dans le même sens et valent le détour:

  • "Endométriose: le combat du dr David Redwine contre les pseudo-traitements hormonaux, la chronicisation et la psychologisation" (sur cette page) et
  • "Endométriose: l'exérèse radicale sans traitement hormonal, seul traitement efficace (Dr Harry Reich)", sur cette page. Les deux avec des introductions détaillées faites par moi. 

Nous conseillons la lecture du blog Pharmacritique, pour comprendre les conflits d'intérêts, comprendre à quel point l'industrie pharmaceutique et l'industrie des fabricants de dispositifs médicaux contrôlent l'ensemble de ce que l'on appelle à tort le système de santé, contrôlent et influencent le système de formation, d'information et de recherche médicales, financent les sociétés savantes des professionnels de santé comme les associations de patients, de même que la presse médicale et les media généralistes. Il s'agit d'une presse dans laquelle il est difficile de distinguer entre l'information - déjà biaisée par la présence de conflits d'intérêts dans la recherche médicale et la rédaction des expertises, recommandations et autres avis d'experts - et la publicité directement issue du département marketing et communication des firmes pharmaceutiques.

Lisez par exemple cet article: "Presse médicale, moyen d'influence et de publicité pharmaceutique", avec des exemples français de journaux médicaux que les médecins reçoivent tous les jours... Entre autres tares structurelles, on peut noter qu'il n'y a aucune déclaration des conflits d'intérêts...

Ou celui-ci: "La presse médicale: organe publicitaire de l'industrie pharmaceutique pour la dé-formation médicale continue..."

Vous comprendrez que le jugement des médecins ne peut qu'être faussé aussi parce que leur formation médicale continue est financée à 98% par les laboratoires pharmaceutiques, dans les articles réunis sous la catégorie "Formation médicale continue sous la coupe des firmes", accessibles du plus récent au plus ancien en descendant surcette page.

Les médecins et leurs prescriptions sont influencés aussi par les commerciaux, les VRP des laboratoires, appelés "visiteurs médicaux", qui usent de méthodes de manipulation et de persuasion très diverses, dans les articles de la catégorie "Visiteurs médicaux, délégués médicaux, VRP pharma", à partir de cette page.

En lisant Pharmacritique, vous comprendrez que beaucoup d'associations de malades sont elles-mêmes financées par l'industrie pharmaceutique qui les instrumentalise pour mieux faire de la publicité (déguisée et indirecte, donc d'autant plus efficace) pour leurs médicaments. Voir les articles sur les conflits d'intérêts des associations, à partir decette page.

Il y a beaucoup d'aspects détaillés et analysés sur Pharmacritique, qui nous font comprendre à quel point l'industrie pharmaceutique contrôle toute la chaîne du médicament, depuis la recherche médicale jusqu'à l'information - raison pour laquelle l'on parle désormais d'un ghost management: une gestion invisible, mais omniprésente de tous les rouages du système.

 

Fraudes et moyens d'influence et de manipulation moins visibles

Il n'y a pas que la fraude médicale, scientifique directe, comme dans le

cas du Dr Scott Reuben, il y a aussi les formes de manipulation de la recherche médicale, les fausses revues médicales (voir cette page et celle-ci) et toutes sortes de moyens d'influence et de manipulation (cf. la Dre Marcia Angell), issus des préceptes du marketing pharmaceutique, pour maximiser le commerce. La liste des catégories à gauche de la page de Pharmacritique vous permet d'accéder aux articles groupés par sujet.

Une fraude médicale majeure directement liée à l'endométriose, et notamment à l'autorisation des analogues agonistes GnRH (médicaments tels Enantone, Décapeptyl, Zoladex, Synarel... ) en endométriose et en préopératoire dans les fibromes utérin est évoquée et documentée dans cet article et ailleurs. Le laboratoire Takeda Abbott / AbbVie y est impliqué, pour avoir payé le Dr Andrew Friedman pour falsifier jusqu'à 80% des données dans les essais cliniques faits pour "prouver" l'efficacité d'Enantone / Lupron à l'agence du médicament FDA et obtenir une autorisation de mise sur le marché. Et ce même laboratoire Takeda Abbott / AbbVie a par ailleurs été condamné pour corruption, fraude et conspiration pour faire prescrire l'Enantone (les preuves sont apportées dans le même article).

Les médecins leaders d'opinion, "pantins du commerce pharmaceutique" ("grands professeurs" ou médecins bien placés pour influencer les autres, dans les comités de rédaction des revues médicales, dans les associations de malades (comités scientifiques), dans les hôpitaux de référence, en tant qu'experts auprès des agences et autorités sanitaires, en tant que conseillers dans les médias grand public, etc.) sont un rouage essentiel de ce contrôle omniprésent; ils sont placés aux articulations stratégiques du système de soins, pour pouvoir l'influencer et l'instrumentaliser dans le sens des intérêts économiques des laboratoires qui les paient (comme consultants, conférenciers, membres des comités de pilotage pour tel médicament, etc.)

Impossible de détailler ici tous les sujets abordés sur Pharmacritique.

Elena Pasca y a repris les thèmes abordés depuis la constitution de l'association, sur la chronicisation et la marchandisation, sur l'industrie de l'endométriose et l'endobusiness (tout le business autour de l'endométriose, en train de devenir un immense marché pour tous ceux qui ont quelque chose à vendre, donc le complexe médico-industriel, le complexe naturo-psycho-holistique, le complexe de l'industrie de la culture et de communication/marketing, etc. Sur le modèle du pinkwashing à partir du ruban rose, l'on voit se déployer toute une industrie grâce aux moyens de yellowwashing, à partir du ruban jaune utilisé comme symbole de marchandisation de l'endométriose... Laver jaune, s'habiller en jaune, se donner une image grâce à des codes couleur, c'est faire des affaires sans en avoir l'air, et s'assurer ainsi d'avoir une publicité faite par les associations qui disent soutenir toutes les initiatives qui rendent l'endométriose visible... Comme d'autres le font quant au ruban rose et au pinkwashing (laver rose, se donner une bonne image de défendeur des intérêts des femmes), développé évidemment selon le modèle qui a servi de prototype à toute marchandisation: le greenwashing. Faire semblant d'être écologique et décroissant, alors qu'il s'agit juste d'opérations de communication, de publicité, de marketing, de lobbying, pour faire des affaires en élargissant le marché à des segments pas encore couverts par les méthodes d'affaires classiques. 

Un article très synthétique est celui écrit à partir du cas du Médiator: Faut-il avoir peur des médicaments? reprenant le titre d'un débat sur la La chaîne parlementaire auquel l'auteure du blog, Elena Pasca, a participé.

Faites appel à votre sens critique devant toute prescription!

 

Copyright Elena Pasca

 

Commentaires

Bonjour

J'emets une certaines reserves concernant les analogues ou les progestatifs

en commencant par la fin.
Le traitement hormonal (par analogues agonistes GnRH ou par progestatifs, qui sont également inefficaces) occulte aussi l’inflammation en surface (sur le péritoine, par exemple), qui est pourtant le seul "guide" indiquant au chirurgien qu’il faut creuser plus en profondeur, pour arriver à une lésion plus profonde, rétropéritonéale, ligamentaire, dans le cul de sac de Douglas, intestinale…


J'ai subi une chirurgie le 15 juillet 2009 par laparatomie (mais pas pour le retrait de l'endometriose mais celui d'un kyste du a une maladie orpheline).
Mon péritoine etait inflammé et cela a été visible ainsi j'ai eu une ablation de cette partie. Ce qui confirme que les analogue et les progestatifs n'occultent rien car je suis sous traitement continue depuis 2005. et j'ai pris des analogue depuis environ 10 avec des arrets les 5 premières années et cela n'était pas en continu.
Dans un deuxieme le fait d'un cas de fait de dire que la "plupart des patientes des patientes non traitées ne verront pas leur maladie progresser"

On ne peut pas affirmer que l’endométriose s’étendrait géographiquement dans le pelvis au cours des années [27,29], bien qu’une propagation locale ou une métaplasie fibro-musculaire puissent se produire et donner l’impression d’une légère extension locale [29]. La plupart des patientes non traitées ne verront pas leur maladie progresser [30,33].

Concernant ce point j'emets une grosse reserve car pour les patientes non asymptotiques et dont le diagnostic n'est pas fait (c'est à dire non traitées) au fur et a mesure des années nous ressentons l'augmenation des douleurs qui nous conduit à visites plus régulières j'ai le gynecologue. De plus, nous poussons pour avoir un diagnostic et une solution que les anti inflammatoire et les antalgiques. Au fur et a medure tout devient visisble à l'échographie, et la vous confirmer qu'elle s'etend au différents organes donc pourquoi pas le pelvis ???

J'aimerai savoir si vous avez effectué un essai clinique. Combien de patientes ont été inclus ? Qu'avez vous comparé (patients et temoins) ? Combien de temps les patientes sont resté dans le protocole d'essai clinique

Avez vous comparé la chirurgie aux analogues ?
Avez vous comparé patientes traitées et patientes non traitées ?

Je vous remercie pour votre attention

Écrit par : miss_vi | 21/09/2009

Miss Vi,

Si vous posez la question du pourquoi aux grands pontes de la chirurgie de l'endométriose, qui exigent presque tous un traitement pré-opératoire par Enantone ou Décapeptyl, et sont presque tous des consultants des labos, ils vous répondront tous que c'est pour limiter l'inflammation et éventuellement le saignement (à l'endroit de l'exérèse, j'entends).

Redwine dit que les femmes qui n'ont pas eu d'endométriose digestive à 30 ans ne l'auront pas à 40 non plus... L'extension et la progression sont à prendre en ce sens là. L'idée pour lui est que les lésions sont présentes dès le départ dans chaque localisation, même si elles ne se font pas sentir tout de suite partout (elles peuvent augmenter de taille au fil du temps, bien sûr). Mais l'endométriose de la vessie non traitée ne va pas progresser vers le rectum ou vers les poumons.

Vous, vous parlez d'autre chose.
Des lésions non traitées provoquent des inflammations autour, des petits saignements des vaisseaux, une irritation des fibres nerveuses, etc. D'où l'augmentation des douleurs (je simplifie, bien sûr).

Redwine le dit, si vous lisez attentivement son texte. Il donne aussi des éléments de réponse aux questions que vous posez (vous avez vu qu'il y a deux textes: un texte introductif, puis la traduction à proprement parler. Lisez les deux, ils sont complémentaires. Et puis, les chiffres entre parenthèses renvoient à des références. Il faudrait les lire, parce que personne ne peut vous énumérer toutes les réponses dans un commentaire).

Les analogues agonistes GnRH (Enantone, Décapeptyl, etc.) tous seuls ne donnent rien, si ce n'est une limitation ponctuelle des symptômes, de l'inflammation et une éventuelle réduction temporaire de la taille de certains foyers d'endométriose. Dès qu'on kles arrête, tout revient comme avant: douleurs, taille des kystes ou nodules, etc. Oui, il y a plein d'essais cliniques là-dessus, faites une recherche.

Ils sont limités à 6 mois maximum, parce qu'ils ne sont pas efficace - à part éventuellement ponctuellement- et parce qu'ils sont trop risqués. Et c'est un consensus international, dont vous pouvez retrouver les références partout, y compris en France (voir recommandations de l'AFSSAPS, etc.).
Il ne s'agit pas d'un traitement de l'endométriose, comme vous semblez le penser en faisant la comparaison avec la chirurgie, mais tout au plus d'une étape avant la chirurgie.
J'espère que j'ai mal lu, et qu'on ne vous "traite" pas par agonistes et/ou progestatifs depuis 10 ans...
Parce que ce n'est pas un traitement.

Et les risques d'effets secondaires sont énormes avec une telle durée.

Juste un exemple:
La notice même française de l'Enantone dit que ce médicament peut provoquer une tumeur de l'hypophyse ou une nécrose de l'hypophyse, apoplexie hypohysaire qui peut être mortelle. C'est certes rare, mais dites-moi, pensez-vous que cela vaut la peine de risquer de mourir pour voir la taille d'un kyste ovarien réduite pendant 6 mois? Sachant qu'il regrossira une fois le médicament arrêté?

Renseignez-vous sur les effets secondaires et trouvez un bon chirurgien spécialisé en endométriose, si c'est la maladie dont vous souffrez (cela n'est pas clair dans le message, puisque vous parlez d'un kyste dû à une maladie autre).

Il faut penser au fait que votre seul cas - un seul cas quel qu'il soit - ne confirme ni n'infirme rien, contrairement à ce que vous dites.
Et encore moins si vous souffrez d'une maladie autre, donc si le contexte est complètement différent.

Faites attention à vous, surtout si on vous prescrit ces médicaments en dehors des indications autorisées - et des durées autorisées. Tous les risques augmentent. Renseignez-vous là-dessus.

Bon courage et prenez bien soin de vous!
Cordialement.

Écrit par : Victimes Enantone | 26/09/2009

Tout d'abord un grand merci pour cet article, qui a le mérite de nous informer de l'existence d'un autre type de traitement de l'endométriose.
Atteinte d'une endométriose profonde postérieure avec infiltration digestive + endométriome ovarien, je suis dans l'attente d'un RV avec un spécialiste de cette maladie.
Ayant déjà été sous Decapeptyl au moment de la puberté durant 2 ans il y a 17 ans de ça, je me pose des questions quant à un nouveau traitement avec ce type de médicament, conformément aux recommandations de l'AFFSSAPS.
De plus, actuellement sous Lutéran depuis 2 mois, je supporte assez mal la prise de poids qui est train de se développer, en plus de la sécheresse vaginale et de la pilosité qui se développe.
Ce type de traitement de l'endométriose par voie chirurgicale sans traitement médicamenteux annexe m'intéresse donc vivement.
Cependant, vous présentez cela plus au moins comme le remède "miracle" à quasi 70% de réussite. Si tel était le cas, je pense que malgré le pouvoir des laboratoires (surtout en France, le délire psychotique de la grippe A en est un parfait exemple), cette technique serait surement développée, au moins un peu, en France.
De plus, ce type de chirurgie comporte des risques, souvent majeurs. Vous parlez des effets secondaires et complications diverses des traitements médicamenteux, soit. Pouvez-vous également offrir une liste aussi riche et détaillée pour les effets que nous qualifierons "d'indésirables" du traitement par chirurgie seule ?

Quelles sont les complications "régulières" en fonction des différents types d'endométriose opérées ?

Quel suivi après ce type d'opération ?

Quels types de douleurs (en fonction des cas)?

Que se passe-t-il pour les 30% pour qui cela n'a pas fonctionné ? Est-ce dû à un type d'endométriose ou est-ce aléatoire ?

A défaut de citer des noms, pouvez-vous lister les différents hôpitaux/cliniques qui dispensent ce type de traitement ?

Par avance merci pour vos réponses,

cecile

Écrit par : cecile | 23/12/2009

Bonjour, ma femme est traitée depuis plus de dix au lutényl, decapeptyl et autres, les médecins ont bien diagnostiqué une endométriose sévère. Elle souffre aujourd'hui de douleurs au bassin au ventre et à l'épaule droite (je viens de comprendre pourquoi) que les médecins associaient de l'arthrose (à 36 ans). Il y a deux ans j'ai envoyé mon épouse se faire opérer en Nouvelle Zélande par laparoscopie, mais cela n'a rien arrété. Nous ne savons plus quoi faire et aprés la lecture de votre article j'ai envie d'exploser quelques médecins. Une opération est prévue bientôt avec un chirurgiens. Nous habitons Tahiti loin des centres hospitaliers.

NdR: Nous avons supprimé le nom de famille, par prudence]

Écrit par : Michel | 26/08/2010

Bonjour,
J'ai 28 ans et j'ai été diagnostiqué pour une endométriose en juin dernier. J'ai eu 5 injections de Lupron. Je devais en prendre 6, mais j'ai refusé de prendre le dernier, car ces injections sont très chères sans l'assurance santé et que je voulais voir s'il y avait d'autres options pour moi que cette ménopause artificielle.

J'ai pris ce traitement au Canada et je rentre en France. Il ne m'a pas donné d'autres options que la grossesse ou les injections, le choix était donc vite fait. Le jour même où il m'a diagnostiqué, il m'a dit de commencer, les injections au plus vite, je suis allé à la pharmacie située dans le même bâtiment que son cabinet et j'ai acheté la première injection que son infirmière m'a injectée immédiatement. Il m'avait également prescrit un autre médicament pour diminuer les effets secondaires habituels d'une ménaupose .

Comme je n'étais pas vraiment rassurée et que je ne savais pas les effets que tous ces médicaments pourraient avoir sur mon foie j'ai décidé volontairement de ne pas prendre ce médicament, toute ma vie mes médecins m'ont toujours dit de limiter au maximum la prise de médicament pour ne prendre aucun risque pour mon foie.
( je suis suivi pour une hépatite C depuis plusieurs années et je lui ai dit. Il m'a dit en se levant pour sortir de la pièce que c'était OK)

Maintenant que je lis tout cela, je me demande si je n'ai pas fait une énorme bêtise en refusant de prendre cet autre médicament. J'aurais peut être du suivre mon instinct et ne plus aller voir ce docteur ou alors prendre cet autre médicament puisque j'ai pris ces injections, j'ai vraiment peur maintenant. Lorqu'il m'a diagnostiqué j'étais tellement reconnaissante que quelqu'un puisse m'expliquer la raison de toutes ces années de douleurs que j'ai continué à voir ce docteur malgré le fait que j'avais des interrogations.

De plus, j'ai pris le lutényl pendant plusieurs années avant d'être diagnostiqué avec l'endo, avec des interruptions par ci par la.

Je ne sais plus quoi faire ni qui croire, je ne vous ai pas raconté toute l'histoire, car ce serait trop long, mais j'ai vraiment peur de ce qui risque de m'arriver. Je ne prends aucun médicament actuellement et je fais des recherches, c'est comme cela que je suis tombé sur votre site.
Je rentre à Paris la semaine prochaine et je voulais savoir s'il y a un centre en France ou même ailleurs, ou un médecin spécialisé dans l'endométriose, quelqu'un qui puisse m'aider dans la décision du traitement le plus approprié pour moi et quel sont les dégâts que j'ai déjà subis et s'ils sont irréversible.

S'il vous plaît, ne me laissez pas dans l'ombre. Si vous avez des suggestions ou même si vous n'avez aucune suggestion, s'il vous plaît répondez-moi.
Merci

[NdR: Lupron est le nom de l'Enantone (leuproréline) aux Etats-unis et au Canada]

Écrit par : Nathalie | 25/11/2010

Bonjour à toutes,

Je suis désolée, nous manquons de volontaires pour s'occuper du groupe de discussions et du blog, parce que c'est un travail très difficile - la souffrance de ceux qui s'adressent à nous ravive la nôtre - et très répétitif.

Nous avons essayé de mobiliser toutes celles et tous ceux qui ont subi des effets secondaires importants et durables afin de sensibiliser les autorités sanitaires. Nous avons été reçus, mais sans beaucoup de témoignages pour corroborer cela, l'AFSSAPS ne veut pas bouger.

Les associations de malades d'endométriose, de cancer de la prostate et autres ne nous ont pas soutenus. Pour EndoFrance, par exemple, ce ne sont que des histoires individuelles, peut-être même sans rapoort avec les médicaments... Et ce malgré toutes les preuves rassemblées et venant de sources médicales (notices de pharmacovigilance étrangère, essais cliniques, publications dans des revues spécialisées, etc.)

D'où la difficulté à assurer la communication, à répondre, à se mobiliser en permanence...

Le groupe de discussion mis en place par l'association a cessé ses activités après 3 ans et demi, parce que ce sont toujours les mêmes personnes qui ont répondu à tout le monde (nous avons eu plus de 1.000 demandes d'informations venues de personnes ayant eu pour la plupart des effets secondaires plus ou moins graves).

La base de données que nous avons mis en place - en fait, c'est la présidente fondatrice de l'association qui l'a faite, en étudiant pendant des années la littérature médicale - existe toujours. Lorsque les victimes qui ont bien profité de nos conseils sauront s'organiser et auront décider de témoigner (anonymement, bien sûr), nous reprendrons nos activités. en attendant, chaque personne qui se tait est responsable pour chaque nouvelle victime.

Quant aux demandes faites ici, dans divers commentaires :

Nous ne pouvons pas recommander des médecins en particulier, parce que ce serait faire de la publicité.

Nous l'avons dit et redit: il existe trois centres spécialisés: hôpital Cochin à Paris, un hôpital à Strasbourg et un à Clermont-Ferrand (Hôtel-Dieu).

Cela dit, malheureusement, les médecins de ces équipes qui savent bien opérer l'endométriose - et on sait que c'est la seule solution satisfaisante, offrant le plus de chances de rémission durable, si ce n'est de guérison - sont eux aussi souvent des consultants des laboratoires qui produisent les médicaments tels l'Enantone ou le Décapeptyl, et les prescrivent donc très souvent.

Beaucoup en font même un préalable: ils refusent d'opérer sans traitement hormonal préalable... Ce qui est scandaleux et contraire au code de déontologie.

Il faut résister à cela, pour ne pas prendre des risques inutiles.

On ne peut pas dire autre chose.

Bon courage à vous et battez-vous, parce qu'aucun médecin n'a le droit de vous imposer un médicament!

Avec toute notre sympathie,
Victimes Enantone

Écrit par : Victimes Enantone | 20/01/2011

Bonjour

Je peux dire qu'il existe aussi des medecins parmi d'autres hopitaux de France qui sont très qualifiés et ne pensent pas à leur statistique pour opérer Hopitaux Tenon, ANTOINE-BECLERE, Bichat et différents CHU.
En effet, les CHU sont tres bons car ils sont les seuls qui ont la possibilité d'investir dans la recherche, d'en faire et de former les medecins qualifiés. Je n'oublie les cliniques ou travaillent les pontes de cette maladie.
Aujourd'hui, ces medicaments (analogues) sont demandées aussi par des patientes qui en connaissent parfois les risques mais sont aussi pres à les prendre.
D'autre patientes les recommandent, je vous invite à aller faire un tour sur le forum le plus consulté. Il faut se battre pour la diffusion de l'information et que les medecins explique les risques pas seulement sur le court terme.

Sur cette maladie encore tabou, il y a très peu d'essai cliniques permettant l'avancement des traitements et des soins, de même que des volontaires pour s'y soumettre.

Je t'invite à partager ton commentaire ou tu auras le plus d'impact sur le forum de santé le plus consulté meme s'il y a des opinions defavorables. Il faut aller à la rencontre des gens et donc frapper la ou ils sont le plus nombreux meme si l'acceuil est désagrable
Bon courage

Écrit par : mis_v | 20/01/2011

Bonjour à toutes et à tous,

un groupe d'endogirls ont mis une pétition en ligne pour que l'endométriose soit enfin reconnue.
Je suis moi-même endogirl depuis 18 ans... et t'invite à signer cette pétition.
Fais-la circuler au plus grand nombre car c'est diifficile d'obtenir le nombre de signatures nécessaires... ;)

Signez pour vous et pour les amours de votre vie, mère, femme, fille, soeur, amie... et partagez cette pétition un maximum.

Nous avons besoin de ton soutien pour que l'Endométriose, maladie féminine, douloureuse et très handicapante, soit enfin reconnue par le Ministère de la Santé et la Sécurité Sociale.

Il faut que les quelques médecins devenus compétents dans le diagnostique et l'appréhension de cette maladie transmettent leur savoir aux autres afin que l'on ne passe plus à côté de l'endométriose,
qu'on ne la nie plus,
qu'on nous aide à combattre la douleur,
qu'on nous aide à être soignée sans perdre nos organes et notre fertilité !

Nous avons besoin d'obtenir encore 2417 signatures pour la semaine de l'Endométriose début Mars.

Nous souhaitons qu'il y ait de la prévention (des règles douloureuses ne sont pas normales !)
plus d'informations sur cette maladie,
de la recherche,
un diagnostic moins tardif (certaines attendent parfois 10 ans),
une formation pour les médecins,
un traitement,
et nous souhaitons aussi pouvoir vivre plus dignement.

Une simple reconnaissance car nous souffrons.
AIDEZ NOUS s 'il vous plait en signant cette pétition.

Merci pour votre soutien !

Merci et bonne chance à toutes !

Emilie.

https://www.change.org/fr/pétitions/ministre-des-affaires-sociales-et-de-la-santé-madame-marisol-touraine-reconnaissance-de-l-endométriose-auprès-des-organismes-de-santé?utm_source=share_petition&utm_medium=url_share&utm_campaign=url_share_after_sign#

Écrit par : emilie | 03/02/2013

Bonjour, je suis en Belgique, j'ai 26 ans et je suis atteinte d'endométriose.

J'ai été diagnostiquée à 21 ans. Depuis j'ai du prendre deux fois du Zoladex (pdt 3 mois) et j'ai subi 4 opérations. La première il y a 5 ans et les trois suivantes en septembre et décembre 2012 (la dernière à cause de deux hémorragie post-op à drainer).

De par ma propre expérience et en ayant pris le temps de m'informer sur le sujet, je suis convaincue de l'inutilité de ces traitements et de l'arnaque sanitaire qui profitent aux firmes pharmaceutiques, lesquels financent à peu près tout le corps médical.

Je suis déjà activiste pour l'autodétermination des peuples africains. J'ai donc l'habitude d'être engagée concrètement.

Je voudrais vous aider, je suis prête à témoigner. Comment faire ?

Avez vous un mais pour échanger dans un cadre plus privé ?

Écrit par : Jo' | 10/03/2013

Les commentaires sont à nouveau ouverts. (La plateforme de blog les ferme régulièrement sans nous en avertir. Toutes nos excuses).

Vous pouvez poster à nouveau des témoignages, des commentaires. Il est important de parler des effets indésirables d'Enantone / Lupron, Décapeptyl, synarel, Zoladex, etc., pour que d'autres qui lisent ces lignes réalisent à quel point ils sont nombreux et peuvent être même très graves, voire irréversibles pour certains.

Sur les listes de discussion, plusieurs centaines de personnes ont décrit des effets indésirables plus ou moins graves, plus ou moins durables, suite à la prise d'analogues agonistes GnRH (et aussi à la prise de progestatifs, dans une moindre mesure). Et vous retrouverez ce genre de description sur les forums dédiés à l'endométriose et ailleurs.

Il faut témoigner.

Bon courage à toutes et à tous!

Écrit par : AVEAG | 18/10/2016

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