01/06/2008
Puberté précoce: attention à l'erreur de diagnostic... Une étude clarifie les choses
Paul Kaplowitz, un endocrinologue pédiatrique d’un centre hospitalier pour enfants de Washington a publié une étude dans la revue internationale d’endocrinologie la plus réputée (JCEM : Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism), décrivant l’évaluation des 104 enfants qui lui ont été adressés pour une puberté précoce supposée…
Références et lien vers le texte complet (en anglais) à la fin. Nous présentons ici les grandes lignes pour ceux qui ne parlent pas anglais.
Les résultats sont étonnants… Parce que l’auteur explique qu’il y a une très grande diversité dans le développement des enfants, dans les taux d’hormones, et surtout qu’il peut y avoir des épisodes de croissance très rapide ou d’autres signes qui pourraient laisser penser que l’enfant en question – il s’agit de filles, la plupart du temps – sera bientôt pubère… Signes tels des poils pubiens, début de poitrine, voir même des saignements ressemblant à des règles… Or cela ne veut pas dire que ce soit une puberté précoce, que les règles soient imminentes. Parce qu’il s’agit la plupart du temps de manifestations hormonales qui s’équilibrent toutes seules au fil du temps....
Sur ces 104 enfants, 78% ( !) ont eu des diagnostics tout ce qu’il y a de plus banals : soit une accélération passagère et temporaire de la production hormonale soit alors des variantes de la normale ne nécessitant AUCUN traitement. Ou alors il s’agissait tout simplement de craintes non vérifiées des parents et des médecins qui avaient adressé des fillettes très souvent pour un début de poitrine, survenu à un âge moyen de 7 ans. Or, dans 41% des cas, c’était en fait de la graisse…
Beaucoup d’enfants n’avaient pas de poils pubiens à proprement parler, mais des poils tout court, comme ailleurs sur le corps. D’autre part, il existe des poils pubiens infantiles qui disparaissent au cours du développement. Des études récentes ont mis en évidence le fait qu’en moyenne 30% des fillettes noires et 7% des fillettes blanches ont déjà des poils pubiens à 8 - 9 ans, sans que cela soit un signe de puberté précoce, sans aucune anomalie endocrinienne, rappelle le Dr Kaplowitz.
13% des filles souffraient d’une acanthosis nigricans, une maladie caractérisée par des tâches de peau et des anomalies de l’insuline chez des enfants obèses, surtout s’ils ont la peau noire. Cette maladie peut entraîner des signes de puberté. Mais dans ce cas, la puberté n’est pas d’origine centrale (ce qui veut dire venant de l’hypothalamus, cette partie du cerveau contenant les neurones qui produisent l’hormone GnRH qui déclenche la puberté et sur laquelle agit l’Enantone). Or seule la « puberté précoce centrale » est à traiter par des analogues agonistes GnRH.
Le Dr Kaplowitz remarque qu’il n’y avait que très peu d’enfants ayant une véritable maladie endocrinienne, et ce malgré les signes trompeurs qui avaient motivé les consultations en endocrinologie… Et le résultat en dit long : sur les 104 enfants, SEULS 4% ont dû avoir recours à un traitement hormonal ou à la chirurgie (en cas de tumeurs entraînant une puberté).
La conclusion de Kaplowitz est que la plupart des consultations sont inutiles. D’ailleurs, la plupart du temps, une seule consultation a suffi. Dans la majorité des cas, il n’y a même pas besoin d’analyses ou d’examens ; il suffit d’une observation du développement de l’enfant pendant quelque temps. L’auteur note aussi qu’il faut rassurer les parents et les pédiatres.
Commentaires : Il est certain que la publicité faite par les laboratoires à des médicaments comme Enantone et Décapeptyl, présentés comme sans dangers, l’influence des financements des médecins par les laboratoires et la référence à une puberté standard qui doit arriver à tel âge – mais qui n’existe pas en fait - sont des facteurs qui contribuent directement ou indirectement à sensibiliser les parents et les pédiatres ou généralistes de bonne foi à tout signe peu habituel ou inhabituel…
Le Pr CAREL, spécialiste français de la puberté précoce, est financé en continu – lui et son équipe – par les laboratoires qui produisent Enantone (Takeda) et Décapeptyl (Ipsen), en plus de ce qu’il reçoit pour des activités ponctuelles de la part des mêmes firmes et de la part de 7 ou 8 autres fabricants d’hormones. Ces « détails » figurent dans sa déclaration publique d’intérêts financiers sur le site de l’Agence de sécurité sanitaire (AFSSAPS).
Références de l’étude :
Paul Kaplowitz, J Clin Endocrinol Metab. 2004 Aug;89(8):3644-50
Clinical Characteristics of 104 Children Referred for Evaluation of Precocious Puberty.
Résumé:
“The charts of all children referred to the author for evaluation of signs of early puberty between October 1999 and October 2002 were reviewed. Criteria were developed to assign patients to one of seven diagnostic categories based on age, growth, and clinical findings, and differences from the population mean for height and percentage of ideal body weight in the different groups were determined.
Most of the patients referred (87%) were female, and the two most common diagnoses made were premature adrenarche (46%) and premature thelarche (18%). Only 9% (all girls) were thought to have true precocious puberty. Two conditions not well described in the literature, pubic hair of infancy and premature menses, were found in 8 and 5%, respectively. Patients with premature adrenarche were significantly taller and more overweight than the general population; a subgroup had evidence of accelerated growth and bone maturation but no worrisome endocrine findings. Acanthosis nigricans was found in 13% of the girls in this study, but the incidence of true endocrine pathology was very low.
The majority of children being referred for precocious puberty have benign normal variants, with a very low incidence of endocrine pathology. Most girls presenting with minimal breast or pubic hair development and normal growth velocity may be managed with observation and without a full endocrine evaluation. “
Commentaires sur le contexte médico-pharmaceutique qui pousse aux traitements par analogues agonistes GnRH (Enantone, Décapeptyl), dès qu’il y a la moindre différence par rapport à la « normalité » ambiante.
Cette tendance à considérer toute variante qui dévie des normes standard comme pathologique s’inscrit dans le contexte plus large d’une industrie pharmaceutique qui cherche à médicaliser tous les aspects de la vie pour augmenter son chiffre d’affaires…
Pour l’analogie, tout enfant qui bouge beaucoup, est curieux, etc. est à risque de nos jours d’être diagnostiqué comme souffrant d’hyperactivité… Aux Etats-Unis, il y a un pourcentage spectaculaire d’enfants – surtout pauvres et issus des minorités ethniques, curieusement… - qui sont mis pratiquement de force sous Ritaline et / ou antidépresseurs/ tranquillisants / antipsychotiques… pour des maladies supposées… La plupart du temps, ce sont les enseignants débordés dans les écoles publiques qui sont excédés et poussent au traitement. Il existe même un plan de dépistage des maladies mentales chez des enfants, sous forme de QCM à remplis à l’école, sans les parents, sans un médecin. Ca s’appelle TeenScreen, grande victoire de l’industrie pharmaceutique, et surtout d’une firme texane copine de la famille de Bush…
Et c’est ce qui a inspiré Sarkozy dans le projet de fichage des enfants : dépister des troubles du comportement dès l’âge de 3 ans… Conséquence : les ventes de l’industrie pharmaceutique explosent, on médicalise chaque aspect de la vie et on se retrouve avec un traitement dès qu’il y a le moindre écart par rapport à la moyenne
Ca paraît horrible et trop exagéré ? Il suffit de faire une recherche dans les revues médicales et les sites médicaux indépendants de l’industrie pharmaceutique. Le site Pharmacritique offre plein d’illustrations de ce phénomène de « médicalisation infinie », pour le grand bonheur de l’industrie pharmaceutiques et des médecins qu’elle paie pour préparer l’opinion publique à accepter qu’il faut tout traiter…08:54 Publié dans Puberté précoce | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : puberté précoce, enantone, décapeptyl, traitement, analogues agonistes gnrh
04/01/2008
Enantone: effets indésirables (base de données Arznei-Telegramm)
Mise à jour:
Les effets indésirables des analogues agonistes GnRH sont décrits dans trois chapitres du livre en libre accès d'Elena Pasca, présidente et fondatrice de l'association de victimes AVEAG et lanceure d'alerte sur l'endométriose.
Il est paru sur le blog Pharmacritique en janvier 2017 en tant que work in progress, avec des mises à jour jusqu'en février 2018.
Il fait le tour des connaissances scientifiques sur l'endométriose et ses traitements, avec plus de 200 références. Les traitements sont expliqués, comparés, analysés selon le niveau de preuve disponible dans la littérature médicale. Le texte explique à nouveau que l'industrie de l'endométriose se base sur un certain nombre de dogmes intangibles qui nous sont rabâchés encore et encore, parce que c'est sur eux que reposent les affaires... L'endométriose serait une maladie féminine due aux règles, chronique et incurable car une partie de l'endomètre remonterait chaque mois se greffer sur les organes, à cause du reflux menstruel théorisé en 1926 par John Sampson...
Or le livre aborde à nouveau, à partir des recherches et articles du Dr David Redwine et du Pr Pietro Signorile, la mulleriose, variante de la théorie des restes embryonnaires : l'endométriose résulte d'un défaut dans la migration et la différenciation des cellules primitives précurseures des organes génitaux. Des amas de cellules se déposent pendant cette migration à des endroits incongrus. Au moment de la puberté, ces amas seront stimulés par les œstrogènes, et le système immunitaire tentera de les détruire, ce qui déclenchera plusieurs réactions telles que inflammation, irritation des capillaires adjacents qui pourront saigner légèrement, irritation de terminaisons nerveuses entraînant des douleurs et plus ou moins de troubles neurovégétatifs, en fonction des localisations.
Ces travaux ont été évoqués maintes fois sur Pharmacritique, entre autres dans le texte du Dr David Redwine, traduit et publié en 2011, intitulé "Redéfinir l'endométriose à l'âge moderne". Texte synthétique et accessible que tout le monde devrait lire.
La mülleriose comme cause de l'endométriose, cela veut dire que la maladie est curable par une ou deux interventions de chirurgie d'exérèse complète avec des marges saines, faites sans traitement hormonal préalable, dans les conditions précises qui limitent les risques de laisser des lésions en place.
Comme il est dit maintes fois sur Pharmacritique, lorsque la théorie de la cause par reflux menstruel s'écroulera, toute l'industrie de l'endométriose s'écroulera avec elle. Car c'est la chronicisation qui amène à des discours tels que celui du Pr Horace Roman, disant que, puisque l'endométriose est oestrogénodépendante et chronique, son traitement par des médicaments hormonaux supprimant les règles "n'est pas une option mais une obligation".
Voici quelques-uns des sujets abordés : cause par mülleriose, traitements chirurgicaux par ablation et exérèse partielle (par des instruments me-too et des techniques inadaptées tels que l'énergie plasma au gaz argon) versus exérèse radicale conservant les organes et à marges saines marchandisation, désinformation, business du yellow-washing selon le modèle du pink-washing dans le dépistage organisé du cancer du sein par mammographie, médicaments inutiles et trop risqués (fœtotoxiques, homologués sur la base d'une fraude en endométriose et dans les fibromes; mais aussi rôle des associations dans la reproduction des dogmes marketing sans recul critique; rôle du complexe naturo-psycho-holistique dont les intérêts sont eux aussi dans le maintien des dogmes permettant la chronicisation et marchandisation, avec l'installation dans une maladie et dans un véritable EndoLand qui définiront toute l'existence...
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Enantone, Décapeptyl, Zoladex, Synarel, Eligard, Gonapeptyl (ou leurs autres noms) appartiennent tous à la classe des analogues agonistes GnRH. Même si leur voie d'administration et leur apparence peuvent être différentes, ils ont tous les mêmes effets et les mêmes effets indésirables. On parle plus d'Enantone, parce que c'est l'acétate de leuproréline ou leuprolide est le plus vendue au monde, c'est avec lui que la plupart des essais cliniques ont été faits (sous le nom anglophone LUPRON. Dans d'autres pays, l'acétate de leuproréline s'appelle Lucrin, Gynecrin, Prostap, Trenantone, etc.).
Il est essentiel de comprendre que la description des effets indésirables de l'un de ces analogues agonistes vaut tout autant pour tous les autres. Enantone = Décapeptyl = Zoladex = ...
Les effets indésirables sont rencontrés chez les femmes, les hommes et les enfants, dans toutes les indications (endométriose, cancer de la prostate, cancer du sein, fibromes en préopératoire, puberté précoce centrale, qui sont les indications autorisées, donc pour lesquelles le laboratoire Takeda Abbott Pharmaceuticals appelé actuellement AbbVie a obtenu une AMM: autorisation de mise sur le marché). Mais Enantone de même que Decapeptyl, Synarel, Zoladex et les autres sont souvent prescrits aussi hors AMM, donc dans d'autres maladies ou symptômes, habituellement hormonodépendants. Et même dans des symptômes et maladies telles que des troubles de la motilité intestinale, Alzheimer, autisme, douleurs pelviennes sans composante hormonale, etc. On peut prescrire un analogue agoniste GnRH à cause d'un effet secondaire, comme l'effet sur les mouvements intestinaux...
Voici les effets secondaires de l’acétate de leuproréline (ENANTONE, Lupron) selon la base de données de la revue pharmacologique allemande indépendante Arznei-Telegramm (= « Télégramme du médicament »), journal édité par l’Institut d’Information sur les Médicaments de Berlin.
Les effets indésirables sont classés par ordre de prévalence et ordre alphabétique. A la fin (« autres ») sont ceux dont les taux de prévalence n’ont pas été évalués, ce qui ne veut pas dire qu’ils sont rares, car ils incluent l’aménorrhée, la réduction minérale osseuse, etc., donc des effets secondaires très communs. (L'aménorrhée est d'ailleurs un des effets voulus et recherchés, et non pas une réaction adverse, à moins qu'elle soit définitive, c'est-à-dire une ménopause définitive, qui peut arriver selon la notice canadienne du Zoladex, à la page 6: "Amenorrhea is expected to be maintained until 12 weeks after the last dose of ZOLADEX LA. Rarely, some women may enter the natural menopause during treatment with LHRH analogues and do not resume menses on cessation of therapy").
En français: "L'aménorrhée est en principe d'une durée de 12 semaines après la dernière dose de Zoladex à libération prolongée. Rarement, certaines femmes peuvent entrer dans la ménopause naturelle pendant le traitement par analogues agonistes GnRH, sans que leurs règles soient revenues à l'arrêt du traitement."
Un astérisque indique un effet secondaire typique de ce type de médicaments qui réduisent le taux d'hormones sexuelles. La base de données d'Arznei-Telegramm étant réservée aux abonnés, on ne peut pas donner de lien direct.
"TRES COMMUNS (au moins 10%)
Atrophie testiculaire (diminution des testicules) (19%). Bouffées de chaleur* (50 à 80%). Changements de l’ECG (électrocardiogramme) (jusqu’à 19%). Dépression. Douleurs (jusqu‘à 19%). Douleur osseuse (début ou augmentation pendant le traitement) (11%). Ecchymoses. Erythème. Hyperhydrose (30%) (aussi transpiration nocturne). Impotence (20%). Instabilité émotionnelle. Maux de tête (très fréquents chez les femmes, fréquents chez les hommes). Œdème (jusqu’à 12%). Œdème osseux (jusqu’à 12%). Perte de la libido (20%). Paresthésies (aussi au site de l‘injection). Réaction au site de l‘injection (14%), avec rougeur, œdème, prurit, paresthésie, etc. Spotting. Vaginite (jusqu‘à 28%), sécheresse vaginale. Vertiges (jusqu‘à 11%)
COMMUNS (1 à 10%)
Acné. Anémie (jusqu‘à 5%). Anomalies de l’hématopoïèse. Anxiété *. Arthralgies (2%). Asthénie (jusqu’à 10%). Azoospermie*. Constipation (jusqu’à 7%). CPK élevée. Décharge vaginale. Douleur au site de l’injection. Douleur testiculaire. Etourdissements. Dyspnée (jusqu‘à 2%). Dysurie (1%). Elévation de la LDH. Elévation des gamma GT. Elévation des phosphatases acides. Elévation de la pression artérielle. Elévation des transaminases. Engorgement lymphatique (chez les femmes). Eruptions cutanées (jusqu‘à 9%). Faiblesse musculaire (8%). Fatigue (8%). Gynécomastie (6%). Hématurie (jusqu’à 6%). Hémorragie gastro-intestinale. Hypertension (jusqu‘à 8%). Hypertrophie de la poitrine (aussi diminution de la poitrine). Infection urinaire (3%). Infertilité masculine. Insuffisance cardiaque * Léthargie*. Mal de dos (2%). Myalgies (jusqu’à 3%). Nausée (jusqu‘à 5%). Nervosité. Nycturie. Oligurie. Perte de l’appétit (6%), chez les femmes. Phlébite (2%). Raideur. Rétention urinaire (obstruction urinaire, y compris au niveau rénal). Sensation d’évanouissement (jusqu‘à 5%). Thrombose (2%). Troubles de
la coagulation sanguine (temps de coagulation prolongé). Troubles digestifs. Troubles gastro-intestinaux (jusqu’à 8%). Troubles menstruels. Troubles de la miction*. Troubles sensoriels. Troubles du sommeil (jusqu‘à 7%). Vomissements (jusqu‘à 5%).
OCCASIONNELS (0,1 à 1%)
Gonflement abdominal. Cauchemars (rêves anormaux). Crampes musculaires. Diabète insulinodépendant (aggravation). Diarrhée. Ecoulement nasal. Eosinophilie. Faiblesse cardio-vasculaire. Fièvre. Migraine (maux de tête de type migraineux). Palpitations. Perte de poids. Prise de poids. Prurit. Réaction allergique. Réaction allergique cutanée. Sécheresse cutanée (aussi sécheresse des membranes muqueuses). Troubles de l‘odorat. Troubles de la mémoire. Troubles du goût. Troubles respiratoires. Troubles visuels.
RARES (< 0,1%)
Abcès (au site de l‘injection). Choc *. Choc anaphylactique *. Douleurs thoraciques. Hyperglycémie. Hypoglycémie. Hypopituitarisme (par apoplexie hypophysaire). Hypotension. Infection cutanée (localisée). Perte des cheveux. Réaction anaphylactique *. Régurgitation (amère). Syncope.
AUTRES
Aménorrhée. Angine de la poitrine. Anomalies de la composition de l‘urine. Anomalies de la pigmentation. Accident vasculaire cérébral. Adénome hypophysaire (à des doses élevées dans les études sur les animaux). Bradycardie (dans les réactions anaphylactiques) *. Changements osseux. Chute de la pression artérielle. Chute du taux d’hématocrites. Contractions musculaires involontaires. Douleur cancéreuse (aggravation initiale)*. Douleur des membres. Douleurs ophtalmologiques. Dysphagie. Elargissement de la thyroïde. Elévation des androgènes sériques* (transitoire chez les hommes, avec une aggravation transitoire de la maladie). Elévation de la créatine sérique. Elévation de la pression intracrânienne (pseudotumor cerebri). Embolie pulmonaire. Fibrose (réaction systémique). Fibrose pulmonaire (aggravation). Fibrose testiculaire *. Fracture osseuse*. Frissons. Hydronéphrose*. Hypercalcémie. Hypercholestérolémie. Hyperurémie. Incontinence urinaire. Infarctus du myocarde. Infiltrats pulmonaires. Insuffisance hépatique. Kyste ovarien (dû à l’élévation transitoire de l’estradiol sérique). Malaises. Mastodynie. Neuropathie périphérique. Œdème lymphatique *. Œdème des membres inférieurs *. Œdème des paupières. Œdème du visage. Ostéoporose *. Pneumonie. Papillœdème. Réduction de la densité minérale osseuse. Restriction de la capacité réactionnelle *. Sécheresse de la bouche. Thrombophlébite. Toux sanguinolente. Troubles auditifs. Troubles de la circulation cérébrale. Trouble du métabolisme des lipides (LDL-cholesterol et triglycérides élevés, chute du HDL-cholesterol). Troubles du rythme cardiaque. Troubles de la tolérance à la glucose *. Troubles testiculaires *. Ulcère peptique. Urgence mictionnelle. Urticaire *. Vision trouble."
Copyright Elena Pasca
20:45 Publié dans Effets indésirables et efficacité agonistes GnRH, Effets secondaires Allemagne, Effets secondaires France, Endométriose: traitement hormonal inefficace, Puberté précoce | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : enantone effets indésirables, enantone infarctus, enantone allergie, enantone impuissance, enantone dépression, enantone thyroïde, enantone engourdissement, decapeptyl effets indésirables, zoladex effets indésirables, synarel effets indésirables, lupron side effects, agonistes gnrh effets secondaires, endométriose traitement médical, enantone douleurs, enantone douleurs musculaires, enantone fatigue, enantone prise de poids, enantone libido, enantone migraine